Selon une enquête de Santé publique France, 85 % des personnes interrogées choisissent les produits alimentaires en fonction de leur qualité nutritionnelle notamment.
La très grande majorité des Français fait attention à ce qu’elle mange. D’après une étude dévoilée le 20 septembre 2019 et menée par l’institut BVA pour le compte de l’agence nationale de Santé Publique France (SPF) auprès de 1 001 personnes âgées de 15 ans et plus, 85 % des sondés considère la qualité nutritionnelle comme faisant partie de ses critères de choix de produits alimentaires. 13 % des répondants déclare même avoir recours à un outil d’évaluation, comme une application mobile ou un logo, pour mesurer cette qualité nutritionnelle. Un pourcentage en hausse de 11 points par rapport à une enquête analogue de SPF publiée en avril 2018.
D’ailleurs, plus de 40 % des individus interrogés déclare connaître le logo Nutri-Score, contre moins de 30 % dans la précédente étude de l’agence nationale de Santé Publique France. Cet étiquetage, conçu par SPF à la demande de la Direction générale de la santé, informe sur la qualité nutritionnelle d’un produit grâce à une échelle de cinq couleurs allant du vert foncé (aliment à favoriser) au rouge foncé (aliment à limiter), associée à des lettres de A à E. Le logo Nutri-Score n’est pas obligatoire. Pour apposer l’étiquetage nutritionnel sur leurs emballages, les marques d’agroalimentaire doivent en faire la demande à SPF.
Modification des habitudes alimentaires
Connu par 81 % des personnes sondées (58 % en avril 2018), le logo Nutri-Score semble modifier les comportements, ce qui est son but :
- 25 % de ceux qui le connaissent disent avoir changé durablement certaines de leurs habitudes alimentaires (10 points de plus par rapport à avril 2018).
- 24 % déclare privilégier, dans un même rayon, le produit affichant le meilleur score (10 points de plus).
- 23 % limite même l’achat de produits ayant des mauvais scores (9 points de plus).
- 23 % a changé de marque à cause du score (12 points de plus).
- Mieux : près de 90 % des répondants est favorable à ce que le logo Nutri-Score devienne obligatoire.
Diminuer l’obésité
Près de la moitié des adultes est en surpoids en France, dont 17 % est obèse. Les 55 actions du PNNS visent à atteindre en cinq ans les objectifs de santé définis par le Haut conseil de la santé publique (HCSP). À savoir : diminuer de 15 % l’obésité et stabiliser le surpoids chez les adultes, réduire de 20 % le surpoids et l’obésité chez les enfants et les adolescents, abaisser le pourcentage de personnes âgées dénutries vivant à domicile ou en institution de 30 % au moins pour les plus de 80 ans.
Source : santepubliquefrance.fr