Les enfants sont rentrés en classe. A côté de l’assurance scolaire, la rente éducation permet d’entamer la nouvelle année scolaire avec sérénité.
Tous les ans, à la veille de la rentrée des classes, les parents se posent la question de souscrire ou non une assurance scolaire pour leurs enfants. Si cette garantie n’est pas exigée pour la scolarité obligatoire, elle peut l’être dans le cadre des activités extra ou périscolaires (visite, voyage d’étude…).
Par ailleurs, il faut savoir que la responsabilité civile intégrée dans les assurances habitation couvre bien les sinistres causés par l’enfant dans l’enceinte de son établissement scolaire, mais pas les dommages qu’il peut s’infliger à lui-même (chute, bris de lunette…).
Assurer la continuité des études de vos enfants
Mais, outre l’assurance scolaire, les parents se doivent de penser également à leur éventuelle disparition prématurée. A fortiori si leurs enfants se destinent à suivre de longues et coûteuses études supérieures (environ 60.000 euros pour un cursus classique de 3 à 5 ans). La rente éducation est particulièrement adaptée à ce cas de figure.
Elle permet le versement d’une rente jusqu’au 21ème anniversaire, voire jusqu’aux 26 ans de l’enfant, si le père ou la mère assuré(e) décède. Cette somme est exonérée d’impôt et de prélèvements sociaux (CSG, CRDS…) et n’entre pas dans les revenus à déclarer à l’administration fiscale.
Un travailleur non salarié (artisan, commerçant, profession libérale) a la possibilité, via le dispositif dit de « prévoyance Madelin », de déduire de ses revenus à déclarer au fisc une partie des cotisations versées. En revanche, les éventuelles rentes servies à ses enfants seront imposées et soumises aux prélèvements sociaux.