Protéger sa peau des changements de saison ?

Exposée à des températures extrêmes, la peau voit ses cellules se rétrécir et s’altérer, ce qui la rend souvent réactive et sujette aux inflammations. Voici quelques conseils pour aider l’épiderme à supporter les variations saisonnières.

La peau est affectée par les changements saisonniers. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Copenhague auprès de 80 participants et publiée en mars 2018 dans les pages du British Journal of Dermatology.

Leur observation montre notamment que la peau, exposée à des températures basses ou au contraire élevées, subit une dégradation d’une protéine essentielle à son rôle de barrière : la filaggrine. Il en résulte une aggravation de certaines affections telles que la rosacée ou l’eczéma. D’où la nécessité de protéger la barrière cutanée, plus particulièrement lors des variations climatiques.

Prendre des douches ou des bains moins longs

Paradoxalement, laisser la peau trop longtemps au contact de l’eau présente un risque de déshydratation, notamment en raison du taux de calcaire contenu dans l’eau de ville. Nombreux sont d’ailleurs les dermatologues qui recommandent de cesser totalement de nettoyer son visage à l’eau du robinet, lui préférant des solutions micellaires ou des huiles démaquillantes que l’on rince à l’aide d’eaux thermales. Sans être aussi extrême, mieux faut éviter, donc, des expositions prolongées.

Préférer, été comme hiver, les douches tièdes

Non seulement les bains trop chauds provoquent une vasodilatation des vaisseaux sanguins, qui, à terme, favorise le développement de varicosités, mais en plus, macérer trop longtemps dans une eau fumante dissout les graisses cutanées, chargées de protéger la peau de la déshydratation. La douche se doit donc d’être courte et tiède.

Utiliser des savons doux

Le décapage au savon, qui donne la sensation d’un nettoyage en profondeur, peut rassurer ceux et celles dont la peau a tendance à graisser. Mais, agressé, l’épiderme produit généralement davantage de sébum, ce qui renforce les luisances et l’apparition d’imperfections (points noir et boutons). D’où l’importance de privilégier les savons doux, voire les « syndets » (savons dermatologiques sans savon).

Adapter sa routine de soin en fonction des saisons

Si en hiver les crèmes grasses et émollientes sont conseillées pour lutter contre la sécheresse provoquée par le froid, il est recommandé, au printemps, d’opter pour des compositions plus légères. Celles-ci peuvent être enrichies en acide hyaluronique (un vecteur d’hydratation) ou en vitamine C (un antioxydant qui rend la peau plus lumineuse en la protégeant du stress).

Se protéger des UV dès que les jours rallongent

Qui dit printemps et heure d’été dit aussi terrasses ensoleillées et pique-niques dans les parcs. Or, rares sont ceux qui pensent à la crème solaire en dehors du bord de la mer. Pourtant, si la réverbération n’est pas la même en ville, les ultra-violets, eux, ne restent pas sur la plage. Il est donc essentiel de penser à appliquer un écran total dès les premières expositions.