
À compter de l’année prochaine, un examen médical obligatoire sera supprimé jusqu’aux 6 ans de l’enfant, tandis qu’un autre sera ajouté entre ses 7 et 16 ans.
À partir du 1er janvier 2025, le calendrier des examens médicaux des enfants va être modifié. Ce n’est pas toujours connu, mais 20 visites médicales, en théorie exigées, sont prévues, à intervalles plus ou moins réguliers, pour les enfants de leur naissance à leur 16e anniversaire. L’objectif est de leur administrer les vaccins obligatoires, de s’assurer de leur bonne santé et, si ce n’est pas le cas, d’orienter la famille vers le bon spécialiste.
L’ordre de ces examens médicaux a été bouleversé par un arrêté et un décret, publiés tous les deux au Journal Officiel du 16 novembre 2024. À compter de l’an prochain, 16 examens devront être réalisés jusqu’aux 6 ans de l’enfant (au lieu de 17 aujourd’hui) et quatre entre ses 7 et 16 ans (contre trois actuellement). Concrètement, un examen devra être effectué dans les huit jours suivant la naissance, un autre au cours de la 2ème semaine, un chaque mois entre le 2e et le 25e mois, un par an entre 3 et 7 ans, un entre 8 et 9 ans, un entre 11 et 13 ans, et enfin, un dernier entre 15 et 16 ans.
Repérage des troubles psychiques
Lors de ces visites, le médecin généraliste ou le pédiatre doit vérifier la courbe de croissance de l’enfant, sa psychomotricité (sa capacité à effectuer certains gestes, comme marcher ou attraper), son développement psychoaffectif et ses vaccinations. À partir du 1er janvier, le professionnel de santé devra, en plus, effectuer un repérage des troubles psychiques (notamment anxieux et dépressifs) et prescrire, si nécessaire, des traitements préventifs relatifs à certaines maladies infantiles (comme, par exemple, des antibiotiques contre la scarlatine ou la coqueluche).
Les examens médicaux obligatoires jusqu’au 16e anniversaire de l’enfant sont entièrement remboursés par l’Assurance maladie ou la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les assurés relevant du régime agricole (salariés et non-salariés agricoles). Cette prise en charge à 100 % s’applique même si le praticien n’est pas le médecin traitant de l’enfant. À noter : la visite médicale réalisée à l’école dans la 3e ou la 4e année de l’enfant s’inscrit dans les 20 examens obligatoires.
Sources : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050500736 ; https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050500751