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Home 2024 septembre 16 Santé : les jeunes adultes méconnaissent les MST

Santé : les jeunes adultes méconnaissent les MST

Un jeune sort un préservatif de la poche de son pantalon

Le niveau général de connaissances sur les maladies sexuellement transmissibles parmi les 18-35 ans a sensiblement diminué ces dernières années, pointe un sondage récent.

Les jeunes générations sont de moins en moins au fait des maladies sexuellement transmissibles (MST). C’est le constat alarmant dressé par un sondage publié le 30 août 2024 et réalisé par l’institut Harris Interactive auprès d’un panel de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus pour le compte du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV).

Lorsqu’on leur demande de lister les MST, 83 % des 18-35 ans citent le Sida. Soit 13 points de pourcentage de moins qu’en 2016 (96 % des citations). Ils sont 53 % à évoquer la syphilis, contre 75 % il y a huit ans. L’écart grimpe à 25 points pour l’herpès génital (51 % en 2024 versus 76 % en 2016).

L’exception HPV

Seul le papillomavirus (HPV) a gagné en notoriété : il est cité par 53 % des 18-35 ans, contre 45 % huit ans plus tôt. Il faut dire que les pouvoirs publics ont multiplié ces dernières années les campagnes d’information sur cette MST à l’origine de la majorité des cancers du col de l’utérus. Depuis l’an dernier, les élèves de classe de 5e peuvent se faire vacciner gratuitement contre le HPV dans l’enceinte de leur collège.

Les 18-35 ans sont seulement 61 % à savoir que l’on peut avoir une MST sans développer de symptôme et 49 % que ces maladies sont transmissibles au fœtus. Ils étaient respectivement 72 % et 67 % à être au fait sur ces points en 2016.

Moins de dépistages

Encore plus inquiétant : alors que 84 % des jeunes déclaraient il y a huit ans que le préservatif constitue la meilleure protection contre les MST, ils ne sont plus que 73 % à le penser aujourd’hui. Et 72 % des 18-35 ans disent qu’ils consulteraient un médecin au moindre signe d’infection, contre 80 % en 2016.

La connaissance en matière de prévention recule également. Les jeunes ne sont plus que 65 % à se faire dépister en prévision de l’arrêt de l’utilisation du préservatif (73 % en 2016). À peine la moitié d’entre eux (53 % exactement) savent qu’il faut se faire dépister à nouveau six semaines après un premier test négatif (66 % en 2016). De toutes façons, ils réalisent moins les tests sanguins de dépistage du VIH prescrits par leur médecin (34 % versus 43 %) et ils s’adressent moins aux centres de dépistage (23 % vs 45 %).

Les jeunes femmes mieux informées

D’une manière générale, les jeunes femmes actuelles sont mieux informées que leurs homologues masculins sur les MST. Elles consultent davantage un médecin en cas de doute et se font plus facilement dépister. Reste que les pourcentages de citations et d’actions sont inférieurs à ceux de leurs consœurs de 2016.

Cette méconnaissance des jeunes constitue, à n’en pas douter, l’une des explications à l’explosion récente des infections sexuellement transmissibles (IST) – la nouvelle appellation des MST – dans le pays. Entre 2020 et 2022, l’infection à chlamydia a augmenté de 16 %, celle de gonococcies de 91 %, et celle de syphilis de 110 %, selon des dernières données de Santé publique France rendues publiques le 12 décembre 2023.

Des mesures pour les moins de 26 ans

Face à cette envolée des IST dans l’Hexagone mais aussi de la baisse de l’utilisation du préservatif chez les adolescents, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) alerte, dans un rapport présenté le 10 septembre 2024, sur l’importance de rendre réellement effectif le droit à l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle des jeunes. Si au moins trois séances par an d’éducation à la sexualité est obligatoire depuis 2001 dans les écoles, collèges et lycées, « cette obligation n’est pas respectée », regrette le Cese.

Cette chambre, qui réunit des représentants de la société civile, préconise de « respecter a minima le nombre de séances prescrites » et d’offrir aux jeunes « la possibilité de compléter leur information dans un lieu sûr ». En attendant, les pouvoirs publics ont mis en place des mesures à l’égard des jeunes. Depuis le 1er septembre 2024, les moins de 26 ans peuvent effectuer un test, sans ordonnance et pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, dans les laboratoires pour quatre IST (hépatite B, syphilis, chlamydia et gonorrhée). C’était déjà le cas pour les tests VIH depuis 2022. Et depuis le 1er janvier 2023, les 16-25 ans peuvent se procurer gratuitement des préservatifs dans les pharmacies.

Sources : https://www.dropbox.com/scl/fi/8sqm9nas9alkipc2nv0u0/CP-MST-SNDV-30-08-2024.pdf?rlkey=bnozf6sxjb551ia56zndogeh5&e=1&st=0mgpdmfi&dl=0 ; https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/infections-sexuellement-transmissibles/vih-sida/documents/article/surveillance-des-infections-sexuellement-transmissibles-bacteriennes-en-medecine-generale-france-metropolitaine-2020-2022 ; https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Rapports/2024/2024_13_evars.pdf

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