
Les médecins généralistes sont désormais autorisés à prescrire deux antiviraux à action directe, qui s’avèrent très efficaces dans le traitement contre l’infection virale du foie.
Les traitements antiviraux à action directe (AAD) peuvent désormais être prescrits par les médecins généralistes. Cette prescription était jusqu’ici réservée aux médecins spécialistes. « Le parcours de soins se trouve ainsi simplifié pour les patients atteints de formes non compliquées de l’hépatite C », souligne un communiqué du ministère des Solidarité et de la Santé diffusé le 20 mai 2019, jour de l’entrée en vigueur de l’autorisation de prescription aux généralistes.
Surtout, cet élargissement du périmètre des médecins prescripteurs devrait permettre de développer l’utilisation des ADD dans le traitement du virus de l’hépatite C (VHC). Or, une étude publiée le 28 janvier dernier dans la revue médicale The Lancet a montré que cette nouvelle famille de médicaments, qui combine plusieurs molécules, permet de réduire de 52 % les risques de mortalité prématurée chez les patients atteints par cette infection virale du foie qui peut, à terme, provoquer une cirrhose ou un cancer du foie.
Éradication de la maladie d’ici 2025
Pour aider les praticiens dans leur tâche, la Haute autorité de santé (HAS) a mis en ligne sur son site Internet une fiche mémo sur cette maladie (https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2019-03/fiche_memo_hepatite_c.pdf).
Le document fait le point sur la prévention, le dépistage, le bilan initial d’une hépatite C nouvellement dépistée, le traitement, la prise en charge et le suivi du malade.