À partir de cette année, l’Assurance maladie prend en charge intégralement certaines dépenses de santé. À l’inverse, la part non remboursée par la Sécurité sociale augmente pour les consultations et actes onéreux.
En matière de remboursements des dépenses de santé, 2019 apporte de bonnes et de mauvaises nouvelles pour les assurés. Un décret, publié le 28 décembre 2018 au Journal Officiel, a instauré de nouvelles règles de prise en charge de certains actes et prestations à partir de cette année. Du côté des bonnes nouvelles, le document élargit les cas de remboursement intégral par la Sécurité sociale.
Depuis le 1er janvier 2019, l’Assurance maladie prend en charge à 100 % les 20 examens de santé obligatoires que les enfants doivent théoriquement passer de leur naissance à l’âge de six ans. Ces consultations effectuées par un médecin choisi par la famille ou un praticien travaillant pour la protection maternelle et infantile (PMI), hormis pour la première qui doit être réalisée par un pédiatre de la maternité, visent notamment à vérifier que l’enfant se développe normalement (taille, poids, motricité, langage…).
Hausse de 6 euros de la participation forfaitaire
Côté augmentations, le décret du 28 décembre instaure une hausse de 6 euros de la participation forfaitaire, c’est-à-dire la part à la charge de l’assuré, pour les actes médicaux dits « lourds » dont le coût dépasse 120 euros. Depuis le 1er janvier 2019, le forfait a ainsi été porté de 18 euros à 24 euros. Le transport d’urgence, les radios, les scanners et les IRM demeurent exonérés de la participation forfaitaire. Idem pour les femmes enceintes, les nouveau-nés hospitalisés, les personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD), les titulaires d’une pension d’invalidité ou d’une rente perçue au titre d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
Par ailleurs, il faut savoir que de nombreuses complémentaires santé prennent en charge la participation forfaitaire.
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