Pour se préparer à l’activité sportive, mieux vaut ne pas manger de manière anarchique. Avant, il est recommandé de respecter un délai entre le repas et l’exercice physique. Et après, certains aliments permettent de mieux récupérer.
S’alimenter avant ou après une séance sportive ? C’est une interrogation qui revient fréquemment chez les adeptes du running matinal ou des séances d’abdos-fessiers en salle avant d’aller au travail : faut-il être ou ne pas être à jeun avant l’effort ?
La réponse est en réalité nuancée. En effet, s’il n’est pas conseillé de se dépenser le ventre vide, un délai de trois heures entre la prise d’aliments et le sport est préférable, pour éviter un inconfort dû à la digestion, comme des brûlures d’estomac ou des ballonnements.
Un tel délai peut néanmoins être difficile à respecter pour les lève-tôt. Dans ce cas, une petite collation est possible. Elle doit être légère et apporter des sucres rapides, comme une tartine de confiture, un fruit ou une boisson sucrée. Rien de trop copieux, mais de quoi prévenir une hypoglycémie durant l’effort.
En fonction de l’activité
Ce qui importe, surtout, c’est d’adapter son alimentation au type de sport pratiqué. En fonction de l’activité choisie, les nutriments dont on a besoin sont différents. Par exemple, si l’on opte pour un sport d’endurance (vélo, course à pied, marche rapide…), il faut privilégier les féculents (pain, riz, pâtes, pommes de terre…). Ces aliments ne doivent pas forcément être consommés durant le repas précédant l’exercice physique. Une ingestion de féculents sera plus profitable la veille. L’organisme aura ainsi eu le temps de digérer cette source d’énergie qu’il pourra utiliser au moment de l’effort.
Pour une séance de musculation, mieux vaut miser sur les protéines animales (viandes, poissons…) et/ou végétales (lentilles, soja…). Là aussi, plutôt la veille, pour que le corps puisse assimiler ces aliments et que ces derniers soient disponibles dans le sang pour renforcer les muscles lors de l’effort. D’une manière générale et quel que soit le sport pratiqué, un repas trop gras est à éviter. On oublie les croissants, les gâteaux, les plats en sauce et autres fromages à 70% de matière grasse.
Pas de recette minceur
Contrairement aux idées reçues, le sport ne fait pas maigrir. Le taux de graisses éliminées en une heure d’activités sportives pratiquées à jeun est assez faible (100 g). Ne pas s’alimenter avant le sport, c’est prendre le risque de faire un malaise en raison d’un manque de sucre, indispensable à l’organisme lorsqu’il se dépense.
Après le sport, l’alimentation varie là-aussi selon l’exercice effectué. A l’issue d’une séance de cardio (tapis de course, rameur…), le corps réclame généralement une collation légère et sucrée, pour reconstituer les stocks de glucides et retrouver de l’énergie. Après du renforcement musculaire (poids, altères…), ce sont de protéines dont les muscles ont besoin.Les laitages, faciles à digérer, sont parfaits. Un peu plus tard, il est recommandé de prendre un repas à indice glycémique bas » (c’est-à-dire peu sucré), afin d’éviter un stockage des sucres qui se transformeront en graisse.