Ami des papilles, réconfortant et doux, le saccharose est aussi une substance fortement addictive dont la consommation a explosé ces dernières années. Avec à la clé, l’augmentation de maladies telles que le diabète ou l’obésité. Quelques conseils pour freiner son alimentation sucrée.
40 % des produits consommés aujourd’hui par les Français contiennent du sucre. Une proportion qui ne cesse de grimper. Pour preuve, en un siècle, la consommation de sucre par personne et par an a augmenté d’environ 30 kilos.
Un scandale sanitaire pour bon nombre de médecins nutritionnistes, qui dénoncent l’omniprésence de cette substance dans les produits alimentaires transformés. S’il n’est pas question de supprimer drastiquement le sucre de l’alimentation quotidienne, il est en revanche possible d’en diminuer les apports.
En ciblant les excès de sucre
Avant de démarrer un régime, il peut être intéressant d’identifier les moments de la journée où les apports de sucre sont élevés. Par exemple, certains n’aiment leur café que sucré ou sucrent systématiquement les yaourts natures. En prenant conscience de ces habitudes alimentaires, on peut en changer. Après le repas, on peut boire un thé au lieu d’un café car plus facile à boire sans sucre. On incorpore un peu de compote maison (et non sucrée) à son fromage blanc.
En privilégiant le fait maison
Le sucre se cache souvent dans des plats dont on ne peut imaginer qu’ils en contiennent, comme les lasagnes surgelées, les pizzas du rayon frais ou les sauces tomates en boite. En cuisinant le plus possible soi-même, on maîtrise davantage la composition des plats.
Cela fonctionne de la même manière pour les desserts et les gâteaux en particulier. Il est généralement tout à fait possible de diviser par deux les quantités de sucre figurant dans les recettes. Un cake maison sera ainsi toujours moins sucré que celui acheté au supermarché.
En supprimant les sodas et jus de fruits industriels
Le jus d’orange du matin peut être remplacé par un fruit pressé. Non seulement il contiendra bien plus de vitamines, mais il sera certain qu’aucun morceau de sucre n’y aura été ajouté. Les sodas sont, quant à eux, à prescrire, même leurs versions light, qui entretiennent l’addiction au goût sucré.
En préférant des sucres non raffinés
Les sucres rapadura et muscovado, obtenus à partir de la canne à sucre (et non de la betterave sucrière), sont des sucres complets très intéressants sur le plan nutritionnel. Parce qu’ils n’ont pas été raffinés, ils ont conservé tous les sels minéraux et les vitamines.
Le sirop d’agave, un édulcorant naturel au pouvoir sucrant très élevé, est parfait dans les yaourts. Le miel et le sirop d’érable présentent eux-aussi l’intérêt d’être plus sucrants que le sucre avec un indice glycémique moins élevé. Idem pour le sucre de coco, très en vogue dans la pâtisserie. Il faut, toutefois, aimer son goût assez prononcé.
En jouant avec les saveurs
Chocolat noir à fort taux de cacao, épices telles que la cannelle, compotes de fruits maisons auxquelles on ajoute de la vanille ou des maracuja (fruits de la passion) bien acidulés, feuilles de menthe dans une eau bien fraiche… La gourmandise ne se résume pas à des pâtisseries regorgeant de sucre blanc.
En dormant suffisamment
Un organisme manquant de sommeil est souvent en proie à des compulsions alimentaires. D’où les envies de barres chocolatées ou de burgers après une nuit blanche. Une bonne nuit de huit heures est le meilleur rempart aux fringales sucrées.