Les fêtes de fin d’année sont synonymes d’agapes mais aussi, souvent, d’épuisement digestif, de coups de fatigue ou encore d’états grippaux. Voilà quelques conseils pour traverser le marathon de Noël et de la Saint Sylvestre sans encombre.
Noël, ses repas de famille, ses montagnes de cadeau, sa dinde aux marrons et… ses gastro-entérites. S’il est une période où l’organisme est mis à rude épreuve, c’est bien celle des fêtes de fin d’année.
Entre le stress des préparatifs, la recrudescence des virus saisonniers et les excès alimentaires, le corps est très sollicité. Il existe pourtant quelques gestes simples pour que Noël et le Jour de l’an ne riment plus avec fatigue et crise de foie.
Se préparer quelques jours avant
Il peut être judicieux de manger léger et sain durant les dix jours qui précèdent le repas de Noël. Cette diète légère vise à prévenir la prise de poids quasi inévitable à cette période et à servir de « détox » préventive. A consommer sans modération : les fruits et légumes de saison, naturellement riches en antioxydants.
Il ne faut pas hésiter à manger beaucoup de radis, qui constituent de bons alliés de la digestion. Ne pas lésiner non plus sur les agrumes, dont les apports en vitamine C boostent le système immunitaire.
Il faut également veiller à se coucher avant minuit pour un sommeil réparateur, afin d’arriver reposé(e) pour les soirées à rallonge. Une cure de vitamines – il existe de nombreux compléments alimentaires rassemblant les vitamines et minéraux nécessaires au corps en hiver – peut également permettre de renforcer les défenses de l’organisme en prévision des fêtes.
Surveiller sa consommation d’alcool
La consommation d’alcool a tendance à augmenter considérablement entre le 24 et le 31 décembre. Afin de ne pas imposer à son foie de trop grandes quantités de spiritueux, il est conseillé de boire un verre d’eau entre chaque verre de vin ou de champagne. Cela permet de diluer et, mécaniquement, de limiter le nombre d’unités d’alcool ingérées.
Privilégiez les alcools issus de la vinification (champagne, vin, porto, pineau…) à ceux issus de la distillation (whisky, gin, vodka…) qui titrent beaucoup plus. Cela va de soi, mais il ne faut pas prendre le volant après avoir consommé plus de trois verres d’alcool. Et, d’une manière générale, ne jamais boire à jeun.
S’autoriser des écarts tout en écoutant son corps
La période des fêtes n’est pas la plus indiquée pour commencer un régime. Ce qui ne signifie pas pour autant que l’on doive négliger les signaux envoyés par son organisme, comme des brûlures d’estomac, des sensations de lourdeur, voire des nausées.
Préférez les fruits de mer et les poissons au foie gras et aux viandes en sauce. Il faut également éviter les apéritifs à rallonge, qui coupent l’appétit et empêchent de savourer à leur juste valeur les repas. Mâcher longuement chaque bouchée permet de déguster les mets, mais favorise aussi une meilleure digestion.
Jeûner lorsqu’on en ressent le besoin
S’il est une idée fausse, c’est celle consistant à dire que sauter un repas est mauvais pour l’organisme. En période de fêtes, il est au contraire conseillé d’observer des pauses afin que le système digestif puisse se reposer.
Se contenter d’un bouillon de légumes et d’un laitage au déjeuner est indiqué au lendemain du réveillon. Il faut également veiller à boire beaucoup d’eau pour réhydrater le corps, l’alcool ayant tendance à priver l’organisme de l’eau qui lui est nécessaire.
Se laver les mains régulièrement
Les virus hivernaux comme la gastro-entérite, se transmettent la plupart du temps par contact. Il est indispensable de se laver les mains plusieurs fois par jour durant les fêtes, mais aussi avant de préparer les repas.
Marcher au moins une heure par jour
On brûle environ 400 calories en effectuant 10.000 pas par jour, à savoir un peu plus d’une heure de marche. Rien de tel pour aider la digestion et se dégourdir les jambes après un gros déjeuner ou dîner. Se balader en plein air permet aussi de se ré-oxygéner après des heures passées à table dans des ambiances souvent surchauffées.
Aérer régulièrement le logement
Le meilleur moyen de lutter contre les virus et les microbes consiste à renouveler l’air des habitations. Or, on a tendance en hiver à ne pas ouvrir les fenêtres de crainte de faire entrer le froid à l’intérieur. Pourtant, plus il y a de monde dans une pièce et plus il est nécessaire de l’aérer. A savoir : les bougies parfumées et autres parfums d’intérieur ne sont d’aucune utilité en la matière.