Tensions musculaires, accélération des battements du cœur, transpiration excessive… Tout le monde a, un jour ou l’autre, ressenti ces symptômes à l’approche d’un examen, d’une intervention chirurgicale ou d’un rendez-vous chez le dentiste. Ils sont généralement des manifestations du stress.
Le stress n’épargne personne et peut même être bénéfique, en poussant à donner le meilleur de soi-même ou en prévenant celui qui en est victime d’un danger potentiel. Mais à forte dose, il fatigue l’organisme et peut même être responsable de certaines pathologies.
D’où l’importance de savoir identifier les premiers signes du stress, pour parvenir à mieux les combattre. Il faut distinguer les symptômes physiques, cognitifs, émotionnels ou comportementaux.
Les symptômes physiques
Certains signes physiques de stress sont faciles à repérer : palpitations, tensions dans le cou ou les épaules, mains moites, démangeaisons, rougeurs, voire éruptions cutanées. D’autres, en revanche, sont plus insidieux et peuvent être pris à tort pour des affections virales ou infectieuses. C’est le cas des maux de ventre accompagnés de diarrhées, des nausées ou encore des maux de tête.
Bien sûr, tous ces symptômes ne sont pas à mettre sur le compte de l’anxiété. Seul un examen médical permettra de distinguer ce qui relève de la somatisation et ce qui nécessite un traitement médicamenteux. Mais il peut être utile de s’interroger, lorsqu’on fait face à de tels maux, sur ce qui pourrait les générer, a fortiori s’ils ont tendance à se répéter. Sont-ils consécutifs d’une pression professionnelle, de difficultés conjugales ou d’inquiétude à l’égard d’un proche ? Souvent, comprendre ce qui nous perturbe permet d’atténuer les manifestations du stress.
Les symptômes cognitifs
Parfois, le stress ne se traduit pas uniquement par des troubles physiologiques. Il peut aussi avoir un impact sur la capacité à réfléchir ainsi que sur la mémoire. Exemple typique : le fameux « trou noir » pendant un examen.
On observe aussi parfois une difficulté à se concentrer, à prendre une décision ou une tendance à anticiper négativement tout ce qui pourrait arriver. Ces troubles dits « cognitifs » peuvent être provoqués par le stress.
Les symptômes émotionnels
La « mauvaise humeur » ou l’expression d’un caractère difficile peuvent constituer autant de marques de stress. Tout comme une forte irritabilité, une grande impatience, une sensation continue de fatigue, l’impression d’être « sur les nerfs ». S’il est normal d’éprouver de telles émotions ponctuellement, il est préférable de consulter son médecin lorsqu’elles perdurent. Un suivi psychologique peut être bénéfique, accompagné ou non de prescriptions d’anxiolytiques.
Les symptômes comportementaux
Le stress peut aussi affecter le comportement au quotidien. Il peut provoquer, par exemple, des accès de fringale ou, au contraire, un désintérêt pour la nourriture. Il peut générer des insomnies ou, à l’inverse, une envie de dormir permanente. Le stress peut aussi entraîner un abus d’alcool, de cigarettes ou de médicaments.
Là encore, tout est question de mesure. Avoir parfois besoin d’un carré de chocolat ou d’une séance de shopping pour se réconforter n’est pas anormal. Mais lorsque ces « compulsions » reviennent fréquemment et s’aggravent, mieux vaut en chercher la cause, pour ne pas finir par se mettre en danger.