Dès le mois d’octobre 2017, la cigarette électronique sera interdite dans les écoles, les transports publics ou encore sur les lieux collectifs de travail. Et les réfractaires seront sanctionnés financièrement.
Trente-cinq euros : c’est le montant de l’amende pour vapotage dans un lieu public à compter du 1er octobre 2017. Cette future interdiction est entérinée par un décret du 25 avril 2017, qui détaille les lieux publics où la e-cigarette sera prohibée. Il s’agit par exemple des « établissements scolaires et établissements destinés à l’accueil, à la formation et à l’hébergement des mineurs », mais aussi « des moyens de transport collectif fermés » comme les bus, les trains et les métros.
Toléré dans les bars, les restaurants et… les hôpitaux
Sont également concernés les « locaux recevant des postes de travail situés ou non dans les bâtiments de l’établissement, fermés et couverts, et affectés à un usage collectif, à l’exception des locaux qui accueillent du public ». Autrement dit, un salarié disposant d’un bureau individuel fermé pourra vapoter à loisir. Mais en « open-space », il sera totalement exclu de s’adonner à cette activité.
En revanche, dans les lieux ouverts également au public, comme les bars, les restaurants, les stades ou même les hôpitaux, vapoter devrait rester autorisé. Sauf si un arrêté municipal ou un règlement intérieur s’y oppose. Mieux vaut par conséquent toujours demander l’autorisation avant d’utiliser sa cigarette électronique, même si théoriquement, le décret impose aussi aux propriétaires des lieux de signaler l’interdiction éventuelle et ses conditions d’application. À défaut de respecter l’interdiction, le vapoteur s’expose là aussi à une contravention de deuxième classe, soit 35 euros.
Interdit en Espagne et remboursé en Grande-Bretagne
A noter que la France n’est pas le seul pays à encadrer l’utilisation de l’e-cigarette. En Grèce, Roumanie, Croatie ou Pologne, elle est interdite aux mineurs. En Espagne, le vapotage dans les lieux publics est totalement prohibé et en Allemagne, la vente se fait quasi exclusivement dans les pharmacies.
Encore plus restrictifs, les pays d’Amérique latine, comme l’Argentine, le Brésil ou le Mexique, refusent de vendre des cigarettes électroniques. Singapour et Hong-Kong vont jusqu’à sanctionner la possession même d’une vapoteuse. A l’inverse, la e-cigarette est remboursée au Royaume-Uni, car considérée comme un outil de sevrage tabagique.